Bon le forum est mort en cette periode de secheresse intellectuel , m'en vais compter mes aventures pour deloger les araignées qui commencent à s'établir
Le TLR est tout beau, tout propre, vidange de fourche faites,pression de pneus ajustée, les jantes blanche passée au GS27 illumine le jardin, le soleil pointe son nez par intermittence accompagné d'une température idéal pour aller faire un petit tour
J'enfourche le gros twin, ces vibrations au ralenti me réconforte et me rassure: elle est vivante.
J'ai déja en tete mon itineraire, que des routes bordées de champs ou de foret dans la campagne seine et marnaise, quelques bout de droit , des virages pouvant etre pris de 60 à 180 km/h que je connais par coeur, des bosses et troues jonchant par moment la route defois chaotiques, quelques devers sur la route permettant de delester l'avant , un parcours que j'affectionne particulierement...me voila parti.
Une petite dizaine de kms pour faire chauffer le moteur en douceur et le reveiller apres 2 semaines de non fonctionnement vacances oblige.
J'arrive dans une montée en foret ou s'enchaine une petite vingtaine de virages, du pur bonheur , arrivée en haut de la cote l'avant se deleste et repose juste avant de tout balancer à droite pour le virage suivant, s'enchaine une sublime courbe gauche négocier à + de 110 km/h ou le revetement permets de passer les gaz sans arriere pensée, de l'or en barre, le twin gronde au milieux des bois faisant se retourner les quelques cycliste et promeneurs qui osent trainer sur ma route.
Traversé d'un village , allure cool avant de reprendre la section au milieux des champs , une route granuleuse , imparfaite , avec quelques courbes rapide et un faux plat montant permettant de plonger sur un virage droite leger mais surprenant car invisible jusqu'au dernier moment.
La je sais que les gaz passe mais avec modération car le revetement ne me mets pas en confiance, je reprends mes marques et j'ouvre ! Rhaaaa que c'est bon, j'aperçois au loin une 406 familiale qui me ferat une proie facile pour une reprise, on va en remettre une couche histoire de faire respecter le mythe du motards completement décérebré.
J'arrive en haut du faux plat, je devine le virage droite caché derriere, je le connais par coeur , je commence à pencher la moto alors que je suis toujours en ligne droite , de toute façon à la vitesse ou je suis je serais dans le virage 1/2 secondes plus tard, j'ai la voiture en point de mire 4/500 metres plus loin.
Mais la je commence à sentir le guidon onduler entre mes mains , boaf encore un leger guidonnage comme d'habitude, je continu à envoyer je vais pas couper si pres de mon objectif ! Houla mais non c'est pas un petit guidonnage, il m'oblige à redresser la moto et tirer un peu sur la voie d'en face , pas de voiture en contre sens : tant mieux ! elle me secoue la bougresse, un vrai vibro géant...oupsss ça tape en butée pas bon , enfin ça se calme et je peux remettre du gaz ne pensant qu'a une chose : ma proie devant qui à continuer de se rapprocher, je la double en legere courbe droite toujours et la c'est repartie pour un tour , à + de 130 le TLR exprime son mecontentement et se remet à guidonner ...pas moyen de me rabattre derriere la 406 j'ouvre encore plus, le guidonnage se fait moins violent et je passe à hauteur de la vitre conducteur certainement avec le guidon qui oscille encore de gauche à droite.
400 Metres plus loin un stop , pas le temps de se refroidir je vire à droite et mets gaz en grand....
Ce n'est qu'arrivé chez moi apres avoir enfumé un fazer et echappé à un controle radar (satané jumelle) que je réalise....ouf c'etait chaud bouillant quand meme la , si le gars dans sa 406 avait un oeil dans le rétro il a du hallucinner , c'est pas ça qui va redorer l'image du motard ,j'en suis conscient mais pardon c'etait trop bon
(a noter que j'ai du un peu trop gonfler mon pneu avant qui doit etre à l'origine du guidonnage imprévu...2,5 à l'avant c'est trop faut absolument que je redescende à 2,3
)